Travaux universitaires - 4C

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Mots clés typologiques

Antoine Sublet (1821-1897), peinture et catholicisme au XIXe siècle, Tomes 1 et 2

Cote/Cotes extrêmes

4C/99

Date

2015-2016

Modalités d’acquisition

Don de l'auteure, Shannon Leclercq, le 21/02/2019.

Mention de responsabilité

Shannon Leclercq, sous la direction de Laurent Baridon.

Langue des unités documentaires

Français

Lieu de publication, production et/ou distribution

Lyon

Date de publication, production et/ou distribution

2016

Conditions d'accès

NC Sur demande auprès du personnel (La communication est soumise à l'accord de l'auteure. Toute reproduction est interdite.)

Type de présentation matérielle et importance matérielle

Ouvrage relié

Pagination

2 vol. (238p. ; 398 p.)

Présence d'illustration

Ill. en coul., photogr.

Composition du matériau

Papier

Dimensions et unité de dimensions

21.0 x 29.7 x 6.5 cm

Notes sur le contenu

Bibliogr. ; sources ; webographie ; 

Notes sur la zone de l’identificateur de la ressource et des modalités d'acquisition

Inv. AML : 9816

Autres notes

Niveau universitaire : Master 2

Université de rattachement : Lumière Lyon 2

Discipline du mémoire : Recherche en Histoire de l'art

Directeur de recherche : Laurent Baridon

Année de soutenance : 2016

L'ouvrage se divise en deux volumes : le premier contient la partie rédigée des recherches. Le second est un volume dédié aux illustrations.

Note de résumé

Même à Lyon, sa ville natale, le nom d'Antoine Sublet (1821-1897) n'est guère évocateur. Pourtant, il appartient autant que les Hippolyte Flandrin, Victor Orsel, Louis Janmot, Gabriel Tyr, ou encore Claudius Lavergne, à cette multitude d'artistes religieux du XIXe siècle réunis à Lyon sous la bannière des peintres de l'Âme, et au niveau national sous celle des Nazaréens français. En dépit d'une carrière féconde, Sublet s'est tenu éloigné des critiques de son vivant pour mieux tomber dans l'oubli après son décès. Pour cause : la grande majorité de sa production se cache dans des couvents et demeure hors d'atteinte depuis cent-cinquante ans. Néanmoins, plusieurs toiles du peintre jouxtent celles de confrères reconnus et méritent, ne serait-ce qu'à ce titre, que l'on s'y intéresse. Le mouvement artistique auquel appartient Sublet fut longtemps méprisé et ses œuvres qualifiées de ≪ saint-sulpiciennes ≫, terme symptomatique de l'aversion dont il faisait alors l'objet. Depuis une cinquantaine d'années, le développement du nombre de travaux universitaires, publications et expositions consacrés à ce sujet sont l'expression d'une volonté nationale voire européenne de redécouvrir, mais surtout de mieux comprendre, l'un des principaux aspects de la production picturale du XIXe siècle. Lyon, ville dont les nombreuses églises ont servi de toile vierge à plusieurs générations d'artistes religieux de cette époque, demeure aujourd'hui encore un foyer d'étude propice à cette recherche. En effet, si l'attention s'est d'abord portée sur des figures singulières à l'instar d'Hippolyte Flandrin et Louis Janmot, les peintres de second plan sont progressivement étudiés à leur tour : le R. P. Hyacinthe Besson (1982), Jean-Baptiste Chatigny (1995), ou encore Jean-Baptiste Frénet (1998, 2001). Parmi ces artistes de moindre renommée, Sublet n'a fait l'objet d'aucune recherche. La biographie de Sublet offre une vision d'ensemble de sa vie et de sa carrière. Cette introduction est essentielle à la compréhension de ses différentes périodes artistiques, de ses nombreux déplacements et chantiers simultanés. Ensuite, une approche tripartite permettra d'appréhender sa production artistique. La dimension spirituelle tout d'abord, car Sublet semble débuter la peinture religieuse au cours de son voyage en Italie, et s'y consacrera dès lors toute sa vie durant. Tenter de comprendre donc, dans ce XIXe siècle à nouveau religieux, quel était le message idéologique du peintre et sa manière de l'exprimer d'un point de vue formel, afin de définir les caractéristiques de son style religieux. La technique est une question prépondérante dans l'activité d'un artiste tel que Sublet. En tant que peintre monumental, d'une part, mais aussi en tant qu'expérimentateur, soucieux de retrouver les anciennes techniques picturales. Enfin, la question de l'esthétique s'intéresse à la manière selon laquelle Sublet est parvenu à tirer parti de multiples références pour les réinvestir dans sa peinture, de sorte à toujours instaurer un dialogue avec l'architecture. Un second tome est consacré à l'inventaire des œuvres du peintre.