Ces documents proviennent d'archives familiales, de librairies spécialisées, de salles des ventes, etc.

Entrées par voie extraordinaire (dons et achats).

Le fonds est constitué d'une collection d'estampes classée en 11 ensembles :

• Paysages, architecture et monuments (classement numérique) : vues de lieux et d'édifices divisées en trois parties : "Lyon", "hors Lyon" et "non localisés". L'album Vues des environs de Lyon de Fructus Rey (16FI/266) contient également quelques des vues de Lyon.
• Histoire lyonnaise (classement chronologique) : "vie quotidienne", "événements" et "fêtes, cérémonies et commémorations".
• Portraits (classement alphabétique) : personnalités locales et autres. Dans le cas de noms précédés de la particule "de", celle-ci ne doit pas être prise en compte.
• Caricatures et satires (classement chronologique).
• Scènes de genre (classement numérique).
• Allégories (classement numérique).
• Documents publicitaires (classement numérique) : ce sous-fonds fait la distinction entre les documents de type "affiches et visuels" et "catalogues".
• Livres et albums (classement chronologique) : estampes extraites d'incunables et de livres anciens avec 4 parties : "documents entiers", "folios", "frontispices et pages de titre" et "marques typographiques et blasons".
• Diplômes, certificats et cartons d'invitation (classement chronologique).
• Œuvres artistiques (classement alphabétique du nom du producteur).
• Fac-similés et reproductions contemporaines (classement numérique) : reproductions de documents anciens, conservés ou non aux Archives municipales de Lyon. 

Conservation définitive.

Ce fonds est ouvert.

La série 16 Fi est consacrée aux estampes entrées par voie extraordinaire (dons, achats).

La description dans l'ordre numérique des cotes a été entièrement revue en 2020. En 2021, le fonds a été repris en créant un répertoire méthodique détaillé, de manière à faciliter sa consultation. Selon les ensembles, les documents sont classés et décrits par ordre numérique (numéro de cote), chronologique (date de création) ou alphabétique (du sujet ou de leur producteur).

A noter :

• à l'heure actuelle, les cotes 16FI/640 à 16FI/648 ne sont pas attribuées ;
• lors du reclassement en 2021, 5 documents ont été extraits du fonds, car il s'agit de broderies sur tissu (16FI/489, 16FI/654, 16FI/661, 16FI/705 et 16FI/709).

Le fonds est communicable.

NC Pièce jointe

Les documents du domaine public sont librement réutilisables. La reproduction des documents soumis à des droits patrimoniaux (70 ans à compter de la mort de l'auteur), détenus ou non détenus par les Archives municipales de Lyon, est soumise à l'autorisation des ayants-droit.
Dans tous les cas, il convient d'indiquer le nom de l'auteur (quand il est connu), le lieu de conservation du document et sa cote sous la forme suivante : « Auteur - Archives municipales de Lyon, cote ».

Le conditionnement du fonds 16FI a été repris en 2020 en rangeant les documents par format, à savoir :

• boîtes de conservation et pochettes en polyéthylène ou en papier pour les petits et moyens formats ;
• meubles à plans horizontaux pour les grands formats ;
• avec les objets pour les estampes encadrées.

Sauf exception, ces documents sont numérisés et consultables en pièces jointes. 

Archives municipales de Lyon

• 1FI, 2FI, 6FI, 963W : affiches.
• 17FI : dessins.

Archives du département du Rhône et de la Métropole de Lyon

• 4FI et 5FI : dessins et estampes.

Bibliothèque municipale de Lyon

• Fonds des estampes.

Bibliothèque nationale de France

• Département des estampes et de la photographie : voir la page sur l'estampe du XVe a XXe siècle et les images sur Gallica concernant Lyon.

Classement par ordre chronologique.

Le 25 octobre 1622, Charles de Neuville, marquis d'Halincourt, gouverneur du Lyonnais, Forez et Beaujolais, avertit le prévôt des marchands et les échevins lyonnais que le Roi, revenant de Montpellier où il avait signé la paix avec les Réformés, s'arrêterait à Lyon. La nouvelle ne les surprenait pas. Déjà les deux reines, Marie de Médicis et Anne d'Autriche, étaient dans la ville, attendant Louis XIII. Le Consulat les avait reçues respectueusement, mais sans faste, averti que le Roi désirait pour lui seul le luxe et l'apparat d'une entrée solennelle. Mais deux mois s'étaient déjà écoulés ; deux mois pendant lesquels les deux reines abritaient leur ennui, l'une à l'archevêché, l'autre au cloître d'Ainay [...] Aussitôt informés, Messieurs du Consulat se mettent au travail. Ils convoquent les capitaines pennons, chefs de la milice bourgeoise des 36 quartiers de la ville, dressent avec eux le programme des fêtes, visitent le parcours que suivra le royal cortège, fixent les emplacements des « architectures », puis livrent la ville aux charpentiers qui construiront les arcs de triomphe, les pyramides, les estrades et les fontaines, aux peintres qui les orneront d'emblèmes, aux poètes dont les allégories et les savants anagrammes diront la joie du peuple et la gloire du prince. Les 36 quartiers s'agitent [...] Il faut que magnifiquement apparaisse à toute la France que « notre Roy Soleil, parcourant les villes de son royaume, comme le roy des planètes les signes du Zodiaque, arrive maintenant dans celle qui mérite justement d'être appelée en terre le signe du Lyon. » Les astrologues disent que, au signe du Lyon, le soleil est plus fécond, sa face plus pure, sa lumière plus bienfaisante ; il récompense les hommes de leurs peines, il est fort, et il est juste. Le Roi n'a-t-il pas comme le soleil le regard qui dissipe les ténèbres, la providence qui crée, la bonté qui guérit ? Quand le Roi est au loin, il ignore ; mais quand il est présent, il regarde et on le voit, il parle et on peut lui parler. (S. Charléty, Le voyage de Louis XIII à Lyon en 1622. Cf. Bibliographie).
Le 12 et le 15 décembre 1622, les représentants de la ville offrent respectivement à Louis XIII et à la reine Anne d'Autriche une statuette en or massif. Il s'agit d'un lion assis sur un piédestal carré dont les pattes avant sont appuyées sur un écusson orné, pour Louis XIII, d'une "variation sur le thème ovidien du foudroiement des Géants par Jupiter", et pour la reine, du "prolongement du thème providentialiste qui érigeait Lyon en un lieu de prédilection à la conception des dauphins de France" (Y. Lignereux, Lyon et le roi. Cf. Bibliographie).

Ensemble de 2 gravures de Grégoire Huret représentant les statuettes offertes à Louis XIII et Anne d'Autriche. Documents probablement extraits de l'ouvrage "Réception de trés-chrestien, très-juste et très-victorieux monarque Louis XIII, roy de France et de Navarre, premier comte et chanoine de l'Eglise de Lyon et de très-chrestienne, très auguste et très vertueuse royne Anne d'Austriche par messieurs les doyen, chanoines et comtes de Lyon, en leur cloistre et église, le XI décembre, MDCXXII" publié en 1623.

Archives municipales de Lyon
• LIGNEREUX, Yann. Lyon et le roi, de la bonne ville à l'absolutisme municipal (1594-1654). Seyssel : Champ Vallon, 2003, 846 p. (1C/8276 et 1C/9031/SAL).
• Réception de trés-chrestien, très-juste et très-victorieux monarque Louis XIII, roy de France et de Navarre, premier comte et chanoine de l'Eglise de Lyon et de très-chrestienne, très auguste et très vertueuse royne Anne d'Austriche par messieurs les doyen, chanoines et comtes de Lyon, en leur cloistre et église, le XI décembre, MDCXXII. Lyon, Jacques Roussin, MDCXXIII (1623) (SM/99/RES).
• Relation des entrées solemnelles dans la ville de Lyon, de nos rois, reines, princes, princesses, cardinaux, légats, et autres grands personnages, depuis Charles VI, jusques à présent. Imprimée pour messieurs du Consulat. Lyon : Aimé Delaroche, 1752. 322 p. (1C/502261 et 1C/501262).
Webographie
• CHARLETY, S. Le voyage de Louis XIII à Lyon en 1622. Étude sur les relations de Lyon et du pouvoir central au début du XVIIe siècle (1595-1622). In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, tome 2 N°4,1900. pp. 345-367. [en ligne] https://doi.org/10.3406/rhmc.1900.4182